L’esthétique au service de l’efficacité
La pêche à la mouche c’est comprendre peut-être plus profondément l’un des plus grands aspects du monde qui nous entoure : l’incroyable interdépendance qui existe entre les myriades de formes de vie, celles que vous voyez et celles que vous ne voyez pas.
La pêche à la mouche est à la fois une activité de pleine nature, un loisir et un sport.
Elle permet de prendre tous types de poissons dans des milieux variés comme la truite, l’ombre, les poissons blancs (cyprinidés) et les carnassiers en eau douce, rivières, lacs et étangs.
Cette technique de pêche est caractérisée par l’utilisation de mouches artificielles et d’une ligne, appelée soie, dont le poids et l’épaisseur servent à propulser la mouche au moyen du lancer dit « fouetté ».
Une « mouche » artificielle est une imitation de toute proie susceptible d’être consommée par un poisson.
La pêche à la mouche peut se diviser en trois catégories définies par ce que la mouche utilisée tente d’imiter : la mouche sèche (imitation d’insectes flottants en surface) , la nymphe et la mouche noyée (imitation de larves ou de nymphes d’insectes aquatiques se déplaçant sur le fond ou dérivant naturellement entre deux eaux) et enfin le streamer (imitation d’alevin ou de petit poisson).
Proche de la nature et du milieu, le moucheur profite de la pêche, de la rivière et des poissons (qu’il considère volontiers comme des partenaires de jeux).
Cette technique de pêche est accessible autant aux débutants qu’aux pêcheurs avertis.
Plusieurs demi-journées ou journées consécutives sont conseillées pour bien maitriser les gestes afin d’éviter « les mauvaises habitudes ».